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La médaille et la croix de Saint Benoît

14/2/14

Les informations ci-dessous sont reprises du site: http://michaeljournal.org/juvdm/enseignements/st.benoit/1.html

Saint Benoît (480-547) est né dans une famille noble à Norcia (Nursie) en Ombrie, petite ville située près de Spolète, ou ses parents avaient une résidence, mais ils étaient romains et vivaient la plus grande partie du temps dans leur palais de Rome. Presque tout ce que nous savons de sa vie, nous le devons à la plume du pape saint Grégoire le Grand. Benoît est surtout connu comme fondateur de l'ordre bénédictin et auteur de la célèbre Règle, chef-d'œuvre d'équilibre et de sagesse, qui régit aujourd'hui la plupart des ordres religieux, notamment les bénédictins et les cisterciens. Saint Grégoire nous dit que dès son enfance Benoît avait la maturité d'un vieillard. Saint Benoît est aussi connu pour la médaille "miraculeuse" qui porte son nom.

 
 
Benoît passa son enfance et la première partie de sa jeunesse à Nursie, mais quand il eut 14 ou 15 ans, son Père le fit venir à Rome pour y poursuivre ses études. Bien vite, le jeune homme se rendit compte que le jeunesse estudiantine était corrompue et qu'en restant dans ce milieu il risquait de perdre son âme. Il résolut donc de se retirer du monde et, à cet effet, il se réfugia d'abord dans les collines de Tibur. Le jeune ermite avait quitté Rome avec l'accord de ses parents, qui lui avaient permis d'emmener avec lui sa gouvernante, pour le servir. Un jour qu'elle avait emprunté un van pour bluter le froment, elle le brisa malencontreusement et en fut profondément attristée. A la prière de Benoît, le van se ressouda instantanément, sans la moindre trace de la cassure. Le surnaturel éclate tout au long de sa vie et les miracles s'y succèdent presque sans discontinuer.
 
Peu après cet avènement, afin de pouvoir mener une vie plus austère, Benoît décida de se séparer de sa dévouée gouvernante et il se retira dans les montagnes de Subiaco, ou il vécut dans une caverne, se livrant à toute sorte de mortifications. Au bout de peu de temps, il fut découvert et sa renommée lui attira de nombreux disciples.
 
La vie de prière et de pénitence qu'il menait ne plaisait pas à l'ennemi de Dieu et du genre humain qui suscita une violente tentation d'impureté. Benoît se dévêtit alors et se roula dans les orties et les épines jusqu'à ce que son corps fût tout ensanglanté. L'ennemi fût mis en fuite et "la tentation de la chair fut en lui si bien domptée qu'il n'en ressentit plus aucune atteinte", nous dit saint Grégoire.
 
Des moines des environs, qui avaient perdu leur abbé, lui avaient demandé de se mettre à leur tête, mais bientôt, mécontents de la vie austère que leur nouveau “supérieur" voulait leur faire mener, ils cherchèrent à s'en débarrasser au moyen d'un breuvage empoisonné. Benoît fit à distance un signe de croix et la coupe se brisa aussitôt. Ce miracle fait ressortir la puissance du signe de la Croix, puissance qui se perpétue dans la célèbre médaille créée sous le vocable du saint.
 
Tout jeune encore, de Subiaco Benoît fonda douze monastères, comprenant chacun douze religieux et un supérieur. Au bout de quelque temps, des persécutions de sorte le poussèrent à quitter Subiaco et il se rendit au mont Cassin où, après avoir détruit les idoles, il fonda le monastère aujourd'hui le plus célèbre de l'ordre bénédictin.
 
L'origine de la médaille de saint Benoît
 
Selon certaines traditions, la médaille remonterait au temps même du saint. Toutefois elle ne fut connue d'une manière générale que vers le milieu du XI ème siècle à la suite de la guérison miraculeuse d'un jeune seigneur mordu par un serpent. Cette morsure était rebelle à tout traitement et déjà le malade était à l'agonie. C'est alors qu'il vit dans son sommeil un vieillard vénérable qu'il reconnut pour être saint Benoît.  Le saint toucha sa plaie avec la croix qu'il tenait en main et le mal disparut aussitôt sans laisser de trace. Peu après il se fit moine; puis il monta sur le trône pontifical sous le nom de Léon IX. Comme on peut le penser, il fut un grand propagateur de la dévotion à saint Benoît; il a été canonisé.
 
Au XVII ème siècle, en Bavière, des magiciennes furent emprisonnées pour avoir pratiqué des maléfices à I'encontre des habitants de Nattremberg. Au cours de leur procès, elles déclarèrent n'avoir rien pu faire contre l'abbaye de Metten et dirent que c'était parce que les moines avaient placé sur les murs une representation de la médaille de saint Benoît. Ce procès eut pour effet de réveiller la dévotion envers la médaille où saint Benoît est representé avec la Croix à la main.
 
Description de la médaille
 

 
La médaille de saint Benoît porte d'un côté l'image du saint tenant la Croix dans la main droite. Sur l'autre face on voit un certain nombre de lettres dont chacune est l'initiale d'un mot latin. La Croix nous rappelle le signe sacré de notre salut, tandis que Ie texte fournit aux fidèles des formules leur permettant, par la vertu de la Croix du Sauveur, de mettre en échec les esprits malins.
 
Quatres lettres sont placées de part et d'autres au montant de la croix et de la traverse, ce sont CSPB pour "Crux Sancti Patris Benedicti" (Croix du Saint Père Benoît).
 
— Sur la branche verticale de la croix, on peut lire: CSSML, pour «Crux Sacra Sit Mihi Lux» (Que la Sainte Croix Soit Ma Lumière).
 
— La branche horizontale comporte les lettres: NDSMD, pour «Non Draco Sit Mihi Dux» (Que le Dragon ne Soit pas Mon Chef).
 
Autour de la medaille, on lit: VRSNSMV-SMQLIVB. Le premier groupe de lettres est l'abrégé de: «Vade Retro Satana, Nunquam Suade Mihi Vana» (Arrière, Satan, ne me conseille jamais de vanités); le deuxième groupe le complète par ces mots: «Sunt Mala Quae Libras, Ipse Venena Bibas» (le Breuvage que tu verses est le Mal; bois toi-même tes poisons).
 
La première partie du texte fait allusion à une tentation dont saint Benoît a triomphé par le signe de la Croix, tandis que la seconde se rapporte à la coupe contenant le breuvage empoisonné et que le patriarche a brisée d'un signe de croix. Dans ces textes, c'est saint Benoît qui parle à Satan pour le mettre en fuite.
Les mots «Vade Retro Satana» sont les paroles mêmes que Jésus au desert a adressées au Tentateur pour le repousser.
 
Au-dessus de la croix est écrit le nom de Jésus (IHS), dont la vertu est toute-puissante. Souvent on y ajoute le mot PAX, devise de l'ordre bénédictin.
 
Grâces obtenues par la Médaille
 
Les grâces, spirituelles et temporelles, obtenues par le recours à la médaille de saint Benoît sont innombrables. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un talisman et on ne doit pas en faire usage avec superstition. C'est toujours la divine miséricorde qu'il faut invoquer avec confiance, par les mérites de saint Benoît.
 
Il est conseillé de réciter plusieurs Ave et Gloria ainsi que les prières gravées sur la médaille: «Que la Croix sainte soit ma lumière, et que le Dragon ne soit pas mon chef. Retire-toi Satan, ne viens pas me conseiller de vanités; le breuvage que tu verses est le Mal, bois toi-même tes poisons».
 
La Médaille doit être bénite et indulgenciée par un Bénédictin ou par un prêtre qui a reçu le privilège spécial à cet effet. Quiconque porte habituellement sur soi la médaille peut gagner une indulgence plénière aux conditions habituelles (confession, communion, prières aux intentions du Souverain Pontife).
 
1. Protection contre le démon — Dans des maisons hantées, devenues inhabitables, il a suffi de placer sur l'un des murs une médaille de saint Benoît pour que l'infestation cesse immédiatement. La médaille de saint Benoît s'est également revélée très efficace contre le spiritisme. Dans un salon ou l'on veut faire tourner les tables, il suffit qu'une personne porte sur elle la médaille pour que rien ne marche plus.
 
Dans les anciens pays de mission (Afrique, Amérique Latine, Asie) bien des missionnaires ont pu entraver l'action des sorciers grâce à la médaille de saint Benoît.
 
2. Grâces spirituelles — On ne compte pas le nombre de conversions qui ont pu être obtenues grâce à la Médaille: A Arbois, dans le Jura, c'est un homme atteint d'une maladie incurable, qui ne cesse de blasphémer. Entrevoyant sa fin prochaine, son entourage fait venir un prêtre, mais il l'insulte et refuse de le recevoir. L'employée de maison suggère à sa maîtresse de mettre une médaille de saint Benoît sous l'oreiller du moribond. Quelques jours plus tard c'est lui-même qui demande à se confesser et il reçoit l'absolution dans les meilleures dispositions.
 
Une autre fois, c'est un anticlérical farouche, marié deux fois civilement. Le curé de la paroisse obtient de la femme du mécréant qu'elle mette dans les habits et dans le lit de son mari deux médailles de saint Benoît. Quinze jours plus tard, il faisait savoir à sa femme qu'il désirait le mariage religieux. Coup sur coup, il se confessa, reçut les derniers sacrements, puis le mariage chrétien. Une heure après, il mourait en baisant le crucifix.
 
Un militaire avait été blessé au genou; comme son mal empirait, on envisageait de l'amputer de la jambe, et il blasphémait comme un démon. Une médaille de saint Benoît ayant été placée auprès de lui, il devint doux comme un agneau, demanda a se confesser et, peu après, expira dans les meilleurs sentiments de foi et de repentir.
 
En Afrique deux condamnés à mort attendaient dans leur cellule l'exécution de la sentence. L'un des deux était résigné, tandis que faisait que de hurler et blasphémer. L'aumônier qui le visitait ne pouvant rien en obtenir demanda à son gardien, chrétien pratiquant, de glisser sous sa natte une médaille de saint Benoît, ce qu'il fit. Quand l'aumônier revint le lendemain, le loup était transformés en agneau, demanda à se confesser. Au moment de l'exécution, ses dernières paroles furent: «Doux Coeur de Jésus, miséricorde!»
 
3. Guérisons — Comme pour les guérisons spirituelles, les guérisons corporelles obtenues par le recours à la médaille de saint Benoît sont innombrables: maux de toutes sortes, typhoïde, diphtérie, choléra, cancers, fractures, etc. Nous ne pourrons en mentionner que quelques-unes.
 
En 1865 dans l'Hérault, une jeune fille avait depuis près de deux ans une tumeur cancéreuse qui se développait sur son front, rebelle à tout traitement. Un soir, en se couchant, elle eut l'idée de fixer pendant la nuit une médaille de saint Benoît sur son front en se recommandant au saint patriarche. Après avoir dormi d'un profond sommeil, à son réveil, elle constata que la tumeur avait totalement disparu.
 
La même année, à Montauban, une femme gisait depuis deux ans et demi sur son lit, totalement paralysée. Un jour, la Soeur de Charité qui la visitait eut l'idée de lui mettre entre les doigts une médaille de saint Benoît, et elle ne put le faire qu'avec difficulté tant les muscles de la femme étaient contractés. Aussitôt, la malade éprouva une vive commotion et s'écria: «Je suis guérie» Elle put se lever, et le lendemain elle se rendit l'église pour remercier.
 
Un prêtre témoigne: «Une médaille de saint Benoît mise cette semaine sur un malade dont l'état était desespéré, tant physiquement que spirituellement, a produit un double miracle. Au dire des médecins, le malade n'en avait plus que pour quelques jours; quant à sa famille elle ne voulait pas laisser un prêtre s'en approcher avant qu'il ait perdu connaissance. Ayant adressé à saint Benoît une prière fervente, pleine de confiance, j'ajoutai: «si cette âme se perd, ce sera votre faute...». saint Benoît ne m'en a pas voulu de lui parler de la sorte, puisque le malade, qui était entre en agonie, retrouva instantanément un état normal et entra dans une surprenante convalescence. (déc. 1909).
 
4. Préservation de dangers — On pourrait encore citer de nombreux cas où des personnes ayant eu recours à la médaille de saint Benoît, dans toutes sortes de dangers, ont été miraculeusement préserves: incendies, foudre, épidémies, accidents les plus divers. La protection de saint Benoît ne s'étend pas seulement aux hommes, mais aussi animaux; certains ont été guéris de maladies rebelles à tout traitement, tandis que d'autres étables étaient préservées en périodes d'épidémies.

 

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